La dérèglementation de certains médicaments est demandée à corps et à cris de tous côtés.
Même des laboratoires pensent gagner ainsi plus d’argent en capitalisant sur leurs marques dont la « confiance » des consommateurs permettra d’augmenter le prix. Sanofi exerce par exemple de grosses pressions pour dérembourser le Doliprane et pouvoir ainsi augmenter son prix, sûr que les clients suivront.
L’état peut par ce biais économiser de sacrées sommes puisque le remboursement de médicaments coûte cher à la Sécurité Sociale (315 millions d’euros par an rien que pour le Doliprane ).
Parallèlement, l’état met la pression sur les pharmaciens. L’inspection des finances propose la libre installation et la fin du monopole de la vente de certains médicaments, ceux dont la prescription est facultative et qui peuvent être remboursés ou ceux qui ne sont pas remboursés.
Les chiffres montrent que les prix des médicaments non remboursés ont augmenté 2 fois plus vite que le coût de la vie depuis 15 ans.
Si l’on regarde simplement les prix, le prix de l’aspirine peut varier de 1 à 4 selon la pharmacie (Que Choisir)
Les pharmacies ont elles des marges allant de 20 à 50% pour les médicaments à prescription médicale facultative.
L’arrivée des pharmacies en ligne va vraisemblablement modifier la donne avec une concurrence accrue entre les divers acteurs, qu’ils soient des pharmacies traditionnelles se mettant au e-commerce ou de nouveaux acteurs.
Comme dans les autres domaines de l’Internet, le problème des consommateurs sera alors de choisir une parapharmacie en ligne pas cher.
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